Affaibli par le scandale du logiciel truqué, le conseil de surveillance a pris la décision de diminué d’un milliard d’euros ses investissements en 2016. La forme a négocié un prêt de 20 milliards pour régler les échéances.
L’affaire du « Diesel » une épine dans la botte de Volkswagen.
Renvoi de ce qui n’est pas pressé« Pour 2016, nous allons réduire les investissements à 12 milliards d’euros maximum. Le nouveau PDG a poursuivi en indiquant : « nous allons passer au crible tous nos investissements et toutes nos dépenses. Tout ce qui n’est pas impérieusement essentiel sera gommé ou repoussé ». Il s’agit de la première réduction depuis la crise de 2009, d’après des sources proches du dossier.
Avant que le scandale ne se produise, le groupe avait fait l’annonce selon laquelle, un programme important de 107 milliards d’euros d’investissements sur cinq ans, dont 22 en Chine. Manifestement, cet étonnant montant n’a s’est limité qu’à l’annonce.
Il se peut que Volkswagen puisse fermer son usine de Dresde, la célèbre usine en verre dotée d’un sol en parquet réservée au très haut de gamme Volkswagen, d’après le Wirtschaftswoche. Et la cérise sur le gâteau de cette coupe fut l’annonce faite par Matthias Müller ce vendredi d’une concentration plus importante sur les modèles « verts » à énergie alternative qui bénéficieront de 100 millions d’euros de plus que prévu en 2016.
Confronté à des difficultés de trésorerie pour répondre aux échéances relatives au scandale, le groupe Volkswagen négocie maintenant avec plusieurs banques pour obtenir un prêt-relais de 20 milliards d’euros.
