« Sully » ou la reproduction réussie d’un amerrissage réel au cinéma

Clint Eastwood a transporté l’histoire du pilote américain qui avait réussi à faire atterrir son avion sur le fleuve Hudson en 2009 avec comme acteur principal, Tom Hanks.

Nous sommes un 15 janvier 2009 quand un avion de la US Airways (Airbus A320) quitte l’aéroport de Laguardia heurté au niveau des moteurs par un groupe de bernaches Canada, des espèces ressemblant à des oies juste après son décollage.

A cet instant, le commandant Chesley Burnett Sullenberger, et son copilote Jeffrey Skiles, qui pilotent l’avion ne disposent pas d’assez de temps pour trouver une solution. Alors que son avion perd de la puissance, il refuse de rejoindre les aéroports proches et passe au-dessus de la ville et opte pour l’amerrissage sur le fleuve Hudson. Une méthode très risquée mais souvent choisie par la majorité des pilotes expérimentés.

Et cette décision prise par le commandant va permettre à 50 passagers de sortir indemnes, ainsi que les cinq membres de l’équipage sans oublié les habitants de la ville dont le nombre ne peut être évalué.

Cet exploit a été rapidement salué par le grand public mais également par les médias. Mais pas par la Commission d’enquête du Conseil national de la sécurité des transports, qui a d’abord préféré l’auditionné à maintes reprises pour en savoir plus sur le déroulement des événements.

Un fait qui poussera Clint Eastwood à produire Sully, car le personnage est doté d’une forme d’héroïsme unique.

Violation du protocole

Mais le réalisateur a opté pour un scénario assez intelligent, situé entre le retour alarmé des deux géants incarnés par Tom Hanks et Aaron Eckhart, deux personnes qui se complètent et obligés de s’expliquer face à la commission d’enquête, et reconstituer les faits de l’accident clairement. Une reconstitution, remise émouvante par la forme du drame, l’aspect des trucages, la beauté plastique.

Mais dans ce film qui ne montre pas l’aspect l’agitation des catastrophes, on voit une illustration de la confrontation de Sully qui fait face à des membres de la commission d’enquête, très opiniâtres, tellement, que Clint Eastwood. A ce niveau, on voit que Clint Eastwood a voulu noircir l’image de ces derniers en suivant les préceptes de son maitre John Ford, la fable de son film.

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