Préparer sa succession

L’assurance vie est un bon moyen de préparer sa succession. En effet, tandis que l’héritage est soumis à taxation, l’assurance vie permet d’optimiser la transmission de vos biens, c’est à dire de limiter les frais prélevés (exonération des droits de succession) mais également de déterminer les personnes qui en bénéficient, et cela peut d’ailleurs concerner des personnes qui ne font pas partie de vos héritiers.

Le choix des bénéficiaires

Préparer succession assurance vie : l’assurance vie permet donc de léguer vos biens, sans passer par l’héritage classique soumis à l’impôt et qui concerne uniquement vos héritiers. Vous pouvez ainsi faire bénéficier de votre assurance vie les personnes que vous souhaitez. Pour cela, il faut définir les personnes concernées à l’ouverture du contrat dans la clause bénéficiaire. Cela peut également s’ajuster plus tard. Cependant, les bénéficiaires doivent donner leur accord pour modifier cette clause. Cette clause doit être rédigée avec précautions et anticiper différents cas de figure, tels que le décès d’un enfant avant celui du souscripteur. Une formulation incluant les enfants « représentés » permet d’en faire bénéficier les enfants de l’enfant défunt. Si aucun bénéficiaire n’est stipulé, les règles successorales s’appliquent et ce sont ainsi les héritiers qui en bénéficient. Cependant, les droits de successions s’appliquent dans ce cas de figure et l’avantage que peut représenter l’assurance vie disparaît ainsi.

Le montant des primes versées

Conseil succession assurance vie. Les droits de succession diffèrent en fonction de plusieurs éléments : en fonction de l’âge auquel le souscripteur décède (avant ou après 70 ans) ; en fonction de la date à laquelle l’assurance a été souscrite ; en fonction des dates auxquelles les primes ont été versées. En fonction de ces différents cas de figure, l’exonération totale ou les droits de succession après abattement s’appliquent.

La donation et la succession

En plus de l’assurance vie qui peut être un moyen avantageux de transmettre vos biens, vous pouvez également avoir recours aux transmissions plus classiques : la donation et la succession. La donation se fait de son vivant alors que la succession a lieu suite au décès. Dans les deux cas, les montants sont imposés par l’état au-delà d’un certain abattement qui est déterminé en fonction du lien de parenté avec le défunt, qui est par exemple plus élevé pour un parent ou un enfant et plus faible pour un frère ou une sœur.
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