Stéphane Richard dévoile tout sur la fusion Orange-Bouygues

Le PDG d’Orange a procédé à la présentation de ses vœux à la presse ce mardi. Il saisit cette occasion pour reparler du projet d’acquisition de Bouygues Telecom, la question des prix et critiquer l’Arcep.

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Il est rare de Stéphane Richard se dévoiler de la sorte. Cash, tendance agressif. Ce mardi 12 janvier, pour présenter ses vœux à la presse, le PDG d’Orange, avec une barbe de trois jours au menton, a donner son avis sur l’actualité du secteur des télécommunications, en commençant par le plus actuel à savoir le rapprochement entre les deux opérateurs Orange et Bouygues Telecom qui a « une chance sur deux » d’être conclut dans un délai de « quelques semaines ».

Petite précision, « c’est Martin Bouygues lui-même qui est venu nous voir cette fois-ci. Pas moi qui ai pris l’initiative », détaille-t-il, en arguant les premières discussions qui datent du printemps 2014. Pour lui, « la présence de Martin Bouygues au capital d’Orange n’est pas au centre des débats, tout dépend du quantum, ce n’est pas un problème pour les pouvoirs publics ». Le PDG se distrait de certaines analyses des spécialistes du secteur: « je ne suis pas obsédé d’arranger les affaires de Monsieur Niel, Monsieur Drahi ou encore Monsieur Bouygues ». Il interpelle sur les trois conditions essentielles au projet d’acquisition, soit « que l’opération permette de créer de valeur pour Orange, qu’elle soit irréprochable au niveau social, qu’on soit capable de maîtriser les risques d’exécution ».

« Un acquis irréversible »

Depuis une semaine, les associations de consommateurs se posent des questions sur les effets que ce renforcement pourrait apporter sur les finances des Français, tandis que les prix adoptés font partie des plus bas en Europe. « Ce fantasme d’une opération qu’on prépare pour nuire au consommateur » embête Stéphane Richard qui considère « ridicule d’être obsédé par la baisse des prix dans les télécoms alors qu’on l’est moins dans le ferroviaire par exemple ». Il a tenu toutefois à rassuré: les prix bas pratiqués sont « un acquis irréversible ».

Le PDG juge que la véritable question est « comment va-t-on investir dans les réseaux dans les prochaines années? », développer la couverture dans les zones blanches. Tout ne devrait pas se récapituler au problème du nombre d’opérateurs.

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